vendredi 14 octobre 2022

PARTICIPEZ AU 13e week-end "SAUVONS NOS TOMBES "

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Participez au 13e week-end
“Sauvons nos tombes” !
Bonjour

Les tombes ainsi que les noms, date et autres informations qui y 
figurent finissent toutes par disparaître un jour.
Depuis huit ans, Geneanet vous mobilise régulièrement pour préserver
ce patrimoine et le sortir de l'oubli. A l'heure actuelle, plus de 5 millions
de tombes ont déjà été sauvées à travers le monde !

Fort du succès des derniers week-end “Sauvons nos tombes”, nous
renouvelons l’opération ce week-end. Réservez un peu de temps
pour participer à ce projet !


Pour cela, rien de plus simple, un smartphone ou un appareil photo
numérique suffit. Nous vous invitons à consulter notre page dédiée
pour les détails pratiques.
Merci d'avance pour votre participation !
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mardi 30 août 2022

Forum des associations

 Nous serons présentes au Forum des Associations

Venez nous rencontrer, 
vous renseigner, renouveler votre adhésion.









mardi 9 août 2022

LES ÉPITAPHES


Didier de Calan vient de publier La petite manufacture des épitaphes, pleine d’humour dont nous vous recommandons la lecture. Il cite une seule épitaphe relevée dans le cimetière du Vil (page 36), le quatrain rimé de la tombe du capitaine au long cours Joseph Servet :


J’ai fait sept fois le tour du monde

Affrontant les mers et les vents

J'ai su, ô vérité profonde

Que hors Dieu, tout est néant.


Il n’avait en effet pas grand-chose à se mettre sous la dent car les Roscovites se contentent généralement de faire inscrire les noms des défunts, les dates de naissance et de décès, le grade des marins, leurs décorations suivis des formules classiques : Priez pour eux, Requiescant in pace, De profundis, Regrets. Ils ne se permettent pas de faire de l’humour sur les tombales de leurs chers défunts.


 Sur le tombeau classique en kersanton  en 2G-09-07, est gravée sur le coffre à l’est la formule banale « Priez pour lui » pour le docteur Joseph Gras, médecin de marine, tandis que sur le coffre à l’ouest pour son épouse Émilie Dagort, née à Saint-Pierre-et-Miquelon, on rencontre une formule plus rare  Venez à moi.


La devise en breton  Feiz ha breiz (Foi et Bretagne), titre d’un périodique catholique breton qui paraît à partir de 1865, est gravée dans le granit de la tombe d’un bretonnant au nom prédestiné : Jean-Marie Breton (3G-01-04). La devise bretonne du sieur de Kererault Mervel da veva, (Mourir pour vivre) est gravée à l’avant du socle de  la tombe de Germaine Jayet de Gercourt (1D-03-02) et sur une plaque de schiste à la mémoire de Suzan Clarke, grand-mère du peintre Charles de Kergariou, dit Kerga (2D-10-06).

 

Les éloges


Didier de Calan consacre deux pages aux éloges (p. 51-52). Nous en rencontrons deux au cimetière du Vil.  L’éloge de Jean-Marie Mallebay, armateur et quelque peu contrebandier, est gravé sur le côté droit du tombeau néo-classique avec acrotères en kersanton (1D-01-01) :

Ici repose le corps de J. M. C. MALLEBAY,

mort le 15 avril 1836 âgé de 74 ans

S’oubliant toujours pour le bonheur des autres

Ses rares qualités ainsi que ses vertus le firent aimer 

de tous ceux qui surent l’aprecier

Bon, juste, il sut toute sa vie faire le bien sans ostentation.

 

L’épitaphe de Charles Marty, gardien de la Station biologique, a été rédigée par le directeur Yves Delage. La plaque de bronze, le médaillon, sculpté par Quidor, sont posés sur une rocaille élevée par souscription.

 


 

Tombes de prêtres


Sur les tombes de prêtres, il est fréquent de voir un calice sculpté sur la stèle ou gravé dans la pierre tombale et un verset biblique en épitaphe.


Sur la tombe de
Claude Guillerm (2D-08-02), outre le calice et le monogramme IHS, figure un verset de l’Ecclésiaste : Dilectus Deo et hominibus/Cujus memoria in Benedictione/est/Eccl. XLVI (Bien-aimé de Dieu et des hommes, dont la mémoire est en bénédiction) ; sur la tombe du chanoine Creignou (2G-11-01), un verset du Psaume 111 : in memorià æternà/erit Justus (Le juste jamais ne chancelle, il sera en mémoire éternelle) et pour l’abbé Jean-Marie Cohanec, le verset 2 du psaume 40, tracé à l’anglaise : Beatus qui intellegit/In die mala/Liberabit eum Dominus (Heureux qui pense au pauvre et au faible, au jour de malheur, le Seigneur le délivrera).

 


Tombes d’enfants


Les épitaphes sur les tombes d’enfants et de jeunes gens sont rarement originales : Regrets, A notre petite sœur chérie, Elle aimait trop le ciel pour rester sur la terre (2G-13-01).

Deux tombes se distinguent par de plus longues épitaphes 

« Pourquoi pleurez-vous?/ ne savez-vous pas que Jésus/m’a donné en échange/des épines et des/tristesses de la terre/les ineffables joies/du ciel », sur la tombale de marbre blanc de Germaine Jayet de Gercourt, décédée à 24 ans (1D-03/02). 

Sur la tombe voisine (1D/03/03), au fond d’une petite chapelle avec colonnettes en stuc et marbre blanc, sur une plaque de marbre blanc : « Adieu Jeannette martyre du destin/Dors en paix/Toi si douce si caressante/Ravie à notre affection/Nous veillerons sur tes cendres/Dors enfant chérie ». Sur des plaques de marbre blanc, suivant la forme du toit : « Nénette au ciel voir tante Jeanne/Mimi moi et [illisible]/Voir Jésus Maman et Papa/Et puis plus rien ».




mardi 26 juillet 2022

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2022

Notre association a tenu son assemblée générale ordinaire vendredi 22 juillet 2022 à l’Espace Méheut. 57 des 118 adhérents étaient présents ou représentés.  

Durant cette mandature, l’association a édité à 300 exemplaires le fascicule «Histoire de Roscoff à travers ses cimetières» rédigé par Dany Guillou-Beuzit avec la collaboration de Nathalie Calvez-Duigou pour le chapitre sur le Moyen-Âge. Dans le cadre du projet IMAGINA, une présentation du cimetière du Vil avec la description de 18 monuments a été remise à la municipalité qui pilote et finance ce projet. Dès la mise en ligne, les informations seront téléchargeables gratuitement sur les portables.

 Parmi les actions, on note deux visites guidées, notre présence régulière au cimetière, la publication d’articles sur le blog dont le dernier sur l’histoire de Kerjoie (Ker Isa) et la famille du comte Auguste Morice du Lerain.

L’association a proposé à Mme la Maire qu’un columbarium, s’inspirant de celui de Kermenguy, soit érigé au cimetière du Vil pour permettre des inhumations hors sol.  En effet, actuellement, il n’est possible d’enterrer qu’en caveaux satisfaisant aux prescriptions d’hygiène et de salubrité et en fonction des places disponibles.

L’assemblée a validé à l’unanimité les bilans moral et financier et réélu les quatre administrateurs sortants : Mmes Dany Guillou-Beuzit –Marie-Renée Jung – Marie-Bernadette de Lannurien-Thubert – M. Jean-Pierre Cartier.

L’association sera présente au forum en septembre et pour les Journées Européennes du Patrimoine. Il sera possible de s'y procurer le fascicule ainsi que par téléphone au 06 71 25 89 60.





lundi 18 juillet 2022

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU 22 JUILLET - 17 H 30



Les adhérents et sympathisants de l'association
 sont cordialement invités à l'assemblée générale

Vendredi 22 juillet 2022 à 17 h 30

Espace Méheut - Parking de la gare à Roscoff
Salle Astan

Nous serons présents dès 17 h.


Le fascicule Histoire de Roscoff à travers ses cimetières
 sera consultable et en vente sur place.





vendredi 1 juillet 2022

Mardi 12 juillet à 20 h 30 - Espace Méheut à Roscoff - Conférence par Nathalie Calvez-Duigou




Titulaire d'un DEA en histoire médiévale, Nathalie Calvez-Duigou a exercé plusieurs professions dans le domaine culturel (commissariat d'exposition, assistante de direction dans un musée privé, collaboration à une équipe de recherche pluridisciplinaire autour des fouilles archéologiques de la place Saint-Corentin à Quimper...) avant de commencer, en juin 1999, sa carrière d'archiviste. 


Le 1er juillet 2000, elle vient pour la première fois à Roscoff. Elle y passe dix-sept mois pour trier, classer et inventorier les fonds ancien et contemporain des archives communale et hospitalière. À compter de cette première mission, elle a procédé, à la demande des municipalités successives et des services administratifs, à la mise à jour des archives année après année. 


Alors que Dany-Guillou-Beuzit effectuait les recherches en archives pour la partie historique de la ZPPAUP (Zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager) de Roscoff, une complicité est née qui a abouti à la rédaction de quelques articles, publiés sur le site de la ville ou dans le bulletin d’information communale. Tout naturellement, ce travail en collaboration s’est poursuivi lors du travail préalable à la rédaction de L’histoire de Roscoff à travers ses cimetières.


12 juillet  à 20 h 30, Espace MEHEUT - Salle Rannic 
Entrée libre.

renseignements 06 71 25 89 60




vendredi 18 mars 2022

KER-ISA

Le 21 février 2022, l’association histoire et archéologie a accueilli à Saint-Pol-de-Léon Jean Sola Pala, fils de réfugiés espagnols. Sa conférence a remis en lumière l’arrivée de réfugiés espagnols dans le Finistère à partir de 1937 dont certains accueillis à Ker-Isa à Roscoff.

Le comte Auguste Morice du Lérain et sa femme Isabelle Humbert avaient fait construire au lieu-dit Theven ar Rouannes un bâtiment, Ker-Isa, destiné à être un aérium. En 1930, une cinquantaine d’enfants viennent de Paris. Le comte meurt à 46 ans le 14 juin 1932, le jeune médecin Adrien Stéphan, 27 ans, délivre le permis d’inhumer et déclare le décès en tant qu’ami du défunt. La comtesse, devenue veuve, a des difficultés financières. Avec l'aide du maire communiste de Douarnenez, Daniel le Flanchec, Ker-Isa va accueillir des colonies de vacances gérées par la Bellevilloise, coopérative ouvrière de Ménilmontant, en 1933 ou 1934, et une colonie de Douarnenez, essentiellement des filles, en 1935.


Carte postale éditée par la Bellevilloise, non datée. Collection particulière


Le 3 juin 1937, des réfugiés espagnols venant de Bilbao y sont logés, mais leur séjour, émaillé d’incidents, s’achève dès le 15 juillet. En 1939, Ker-Isa héberge à nouveau un groupe de 51 réfugiés espagnols. En mai-juin 1940, Roscoff accueille beaucoup de réfugiés français et belges mais aucun n’est accueilli à Ker-Isa. Pendant l’Occupation, douze ou quinze militaires de l’armée de l’air occupent l’aérium jusqu’en février 1941 mais les bâtiments ne sont pas confortables, le toit plat en ciment n’est pas étanche. La comtesse n’hésite pas à se rapprocher d’un officier allemand pour obtenir de faire exécuter des travaux. Les relations se tendent entre Le Flanchec et la comtesse, sa maîtresse. Jean-Michel Le Boulanger retrace les événements qui conduisent Le Flanchec en prison pour deux ans puis en déportation, à la suite de dénonciations de la comtesse et de sa fille Isabelle. À la Libération, la comtesse est condamnée à quinze ans de travaux forcés, sa fille, en fuite, est jugée par contumace en 1946 ; elle est arrêtée et emprisonnée à Rennes en 1953, les faits sont amnistiés peu après.


Lire à ce sujet Jean-Michel Le Boulanger, Ni Dieu ni maître, Flanchec, 1881-1944 ou l’étrange parcours d’un insoumis, Mémoire de la ville, 1997. Le livre étant épuisé, l’auteur avait autorisé Pierre Cuzon à numériser les chapitres concernant Ker-Isa et la famille Morice du Lérain.

https://roscoff-quotidien.tumblr.com/post/68420917451/le-batiment-central-kerjoie-anciennement


Les tombes

En 1932, le comte Morice du Lérain est inhumé au cimetière du Vil dans le deuxième carré à gauche. Une concession perpétuelle est accordée au nom de l’aérium Ker-Isa « contre le mur NO près de Mme veuve d’Herbais », la tombale est aujourd’hui en 2G-10-12. 

Sur la dalle épaisse (marbrier Vaillant) sont gravés ces mots : « Comte A. MORICE du LERAIN/Croix de Guerre et Médaille Militaire/1886 – 1932 » à la mémoire du comte dont les armoiries ont disparu, et « CAPt. Willem VERWOERD/1921 – 1981 ». Isabelle Morice du Lérain avait connu ce marin Hollandais à Roscoff, lors des escales de son cargo et l’avait épousé des années plus tard. À sa mort en 1981, ses cendres ont été dispersées en mer du Nord mais sa veuve a tenu à en faire mémoire par une inscription sur la tombale du Vil puis au cimetière de Kermenguy où Isabelle Morice du Lérain, veuve Verwoed, achète un caveau et fait transférer la dépouille de son père ; elle fait fleurir chaque année la nouvelle tombe en granit rose portant la mention « Famille/Morice du Lérain/ VERWOERD » et sur le côté droit de la tombale « Capt. Willy VERWOERD/1921-1981 / Mme Isabelle VERWOERD/ née MORICE du LERAIN/ 1920 ». 

Née le 2 février 1920 à Vannes, Isabelle, dite Zaza, est décédée le 2 mai 2003 à Nemours et a été inhumée dans la tombe familiale à Roscoff selon sa volonté, après un enterrement religieux à l’église Notre-Dame de Croas-Batz.




vendredi 21 janvier 2022

HISTOIRE DE ROSCOFF A TRAVERS SES CIMETIERES : fascicule édité par l'association cimetière du Vil


Rédigé par Dany GUILLOU-BEUZIT, le fascicule est au format de 22x20, composé de 100 pages dont 60 avec photos et documents. Prix public 10 €. Expédition possible (frais d'expédition en sus)


Autres points de vente


Café de la Presse à Roscoff 


Librairie Livres in Room à St Pol de Léon


La première partie de l'ouvrage couvre la période De la préhistoire à 1832. Elle évoque l'occupation ancienne du littoral de Roscoff et des alentours depuis des millénaires, Roscoff au Moyen Âge (chapitre coécrit avec Nathalie Calvez-Duigou, archiviste et médiéviste), l'église Notre Dame de Croas Batz, les autres lieux d'inhumation, ce que nous apprennent les actes de sépulture des 17è et 18è siècles, la période de 1789 à 1832. 
La seconde partie est consacré à l’histoire du cimetière du Vil, la troisième au cimetière de Kermenguy ouvert en 1978. 
La quatrième partie est intitulée Les monuments racontent l’histoire. Les tombes témoignent de la vie des personnes  inhumées et de leur époque, clergé, nobles, notables, gens de modeste origine, enfants. Depuis la fin du 19e siècle, Roscoff est une ville de recherche, de soin, mais aussi une ville d’artistes, les monuments funéraires le rappellent. 
 Comme pour tous les Bretons, la mort a été pour les Roscovites pendant des siècles un élément culturel capital. La dernière partie, Mourir à Roscoff autrefois, en donne des preuves (cadran solaire, litres funéraires, tableau commandé par la confrérie des Trépassés). Sont évoquées des traditions encore présentes dans la mémoire de nombreux Roscovites (bannisseurs de morts, cape de deuil et images mortuaires).