Avec des conditions météo favorables,
20 personnes ont participé à la déambulation de l’église au cimetière du Vil,
proposée par Dany Guillou-Beuzit.
La visite a débuté par un tour de
l’enclos pour évoquer les différentes campagnes de construction de l’église et
des ossuaires, de 1520 à 1701. En 1550, quand les habitants obtiennent le droit
de baptême et d’inhumation, l’église a un chevet plat. Des emplacements de tombes dans
l’église, le 28 décembre 1550, sont « baillés » pour financer la
construction du clocher.
Le chœur est ajouté vers 1600, la chapelle Saint-Joseph en 1634, la sacristie en
1639. Les visiteurs ont été invités à observer les crossettes et les caravelles
de granit témoignant de la prospérité du commerce maritime et des marchands qui
ont financé la construction de l’église. Le groupe se rend ensuite à
l’intérieur de l’église devant la chapelle des Agonisants, construite en 1701 à
l’initiative de la confrérie des Trépassés ; le tableau d’Alain Bourriquen
La Bonne Mort de 1702 est analysé en
le comparant à un tableau de Poussin et à un autre tableau, intitulé également La Bonne mort, de
l’église Saint-Martin à La Remaudière (Loire-Atlantique).
Le groupe se rend ensuite place
Georges Teissier où une quinzaine de pierres tombales ont été remployées pour
couronner le parapet de la partie de grève remblayée par les pierres de
délestage des bateaux. Le mur
de soutènement de la promenade Victor Lefranc, construit en régie municipale, a
été financé par les propriétaires de la rue Edouard Corbière, à la condition que
la commune s’engage
à ne jamais aliéner le terrain pris sur la mer et de ne « jamais y élever
ou laisser élever aucune construction autre que le parapet du mur et de le
transformer en promenade publique » (Délibération du 21 juin
1896).
La visite se termine au cimetière
du Vil. Dany Guillou-Beuzit décrit les bronzes de Quillivic du Monument aux
Morts, inauguré il y 100 ans le 12 juin 1921, et indique la récente inscription,
sur demande des associations Cimetière du Vil et Anciens combattants, du nom
d’Hammou ben Allal, brigadier au 4e Spahis Marocains, décédé à
Roscoff le 18 avril 1940, Mort pour la France. Quelques mots sur Georges
Tessier rappellent que l’ancien directeur de la Station biologique était inhumé
sans concession ; une concession perpétuelle à titre honorifique a été
accordée, sur demande conjointe de l’association et du directeur de la Station biologique,
en décembre 2017. Une halte sur le monument en forme de rocaille à la mémoire
de Charles Marty permet d’évoquer la vie de celui qui fut garçon de
laboratoire, marin et gardien de la Station, collaborateur estimé d’Henri de
Lacaze-Duthiers et de son successeur, Yves Delage.
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