Par un soleil radieux,
une trentaine de personnes ont participé à la visite du Cimetière du Vil, le
samedi 15 septembre 2018.
Le thème des journées européennes
du patrimoine était pour cette année
« L’art du partage »; le cimetière du Vil en est un bon exemple.
Depuis
des siècles, Roscoff est ouvert sur le
monde. Après l’âge d’or des 16e et 17e siècles et la période de contrebande
au 18e siècle, l’activité de maraîchage se développe au 19e
siècle, mais la commune est trop petite pour nourrir tous ses habitants. Certains
quittent le pays, capitaines au long-cours, militaires, marchands d’oignons,
etc. et meurent parfois loin de Roscoff, leur nom et le lieu de décès sont
inscrits sur les tombes familiales quand ils n’ont pu être inhumés au pays. D’autres,
négociants, militaires, douaniers, artistes, scientifiques, malades, venus d’ailleurs, meurent à Roscoff.
Dany Guillou-Beuzit a
invité les participants à lire les inscriptions tombales qui reflètent ce
double mouvement.
Tombe de J. A Potin |
Tombe d'enfant |
Tombe de F. W Stout |
La maison Saint-Luc était hôpital
complémentaire dès novembre 39. Sept soldats y sont morts du 26 février au 29 août
1940 et ont été inhumés dans le cinquième carré à gauche, premier et deuxième
rangs, une concession perpétuelle leur a été accordée mais aucune plaque ne rappelle leurs noms et nous
regrettons que le nom d’Hammou ben Allal, officiellement Mort pour la France, ne
soit pas encore gravé sur le monument aux Morts.
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