25 personnes ont suivi la visite
guidée proposée par notre association, le 30 octobre par un beau soleil
automnal.
Après un rapide historique du cimetière créé après l’épidémie de
choléra de 1832, Dany Guillou-Beuzit a attiré l’attention sur les monuments
érigés par souscription et par financement public.
Le plus ancien était un calvaire,
béni le 8 mai 1834,
payé par la paroisse (photo), il reste le christ en châtaignier dans le
bas-côté de l’église Notre-Dame de Croas-Batz et le soubassement sur lequel a
été érigé le calvaire en granit de 1951 grâce à un emprunt municipal de 20 ans.
Le monument aux morts du marbrier
Donnart de Landerneau avec les bronzes de Quillivic a été inauguré le 12 juin
1921, grâce aux dons mais aussi par un emprunt souscrit par la municipalité sur
30 ans.
Le monument commé-moratif du naufrage de l’Hilda, inauguré en avril 1906
avec sa pyramide posée sur pattes de lion, a été érigé grâce à des dons mais
nous ne connaissons pas le montant de la facture ; les concessions
perpétuelles des sept tombes de marchands d’oignons roscovites dont les corps
ont été retrouvés sur les plages de Saint-Malo, Saint-Cast, Paramé, après le
naufrage, ont été payées pour moitié, soit 1050 francs, par la compagnie London
and South western Railway Company.
Le groupe s’est ensuite approché
du monument élevé en l’honneur de l’abbé Cohanec, grâce à une souscription
lancée par le notaire Jacques Quentel et le docteur Sagot, de Lannilis. Les
anciens élèves du collège de Lesneven, les paroissiens de Landéda, tous ses
amis ayant été de généreux donateurs,le comité avait pu faire appel à Yan
Larhantec pour sculpter le buste en marbre blanc et la tombale de cet abbé né à
Roscoff en 1821.
Le monument en l’honneur de
Charles Marty a permis d’évoquer les débuts de la station biologique.
Ce garçon
de laboratoire puis gardien était si apprécié du directeur Lacaze-Duthiers que
celui-ci a donné son nom à une espèce de bryozoaire récoltée en 1876-77, la
Lepralia Martyi et les chercheurs français et étrangers ont souscrits pour la
rocaille qui porte un médaillon de bronze signé G. Quido, avec le
profil du défunt et une plaque de bronze avec épitaphe.
La visite s’est terminée près de
la tombe du néo-zélandais Franck William Sout, co-pilote d’un avion de type
Liberator, abattu au nord de l’île de Batz le 18 juin 1944.
Une personne parmi
les visiteurs A évoqué ses souvenirs de l’avion abattu pendant qu’elle suivait la
procession du Sacré-cœur, elle se souvenait aussi d’avoir vu le char portant la
dépouille du co-pilote, le long de la rue Albert-de-Mun pour se rendre à la
chapelle Saint-Nicolas.
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