Une liste des concessions échues a été
affichée depuis peu à l’entrée du cimetière du Vil.
Trois sont ou seront échues en 2018.
Trois sont ou seront échues en 2018.
Nous vous rappelons que vous pouvez les renouveler dans les deux ans
après la date d’échéance (tarifs 2018 : en pleine terre 190 € pour 30 ans, 300 € pour 50 ans).
Dans la tombe 2G-10-06, qui risque bientôt de disparaître, est inhumé Juste Aimable Potin.
La tombe est simple : une dalle de schiste ardoisier, surmontée d'une petite croix latine sur socle en kersanton.
La déclaration de décès est faite par Olivier Craignou, maître au cabotage et Alexandre Marcel, contrôleur d'armes en retraite, car en 1877, la batterie de Bloscon n'est déjà plus en service.
L'ancien ensemble fortifié de la pointe de Bloscon avait repris du service sous Louis XIV.
"Construit en deux mois, le fort se composait d'une batterie engazonnée de 13 canons, d'un corps de garde avec mât de pavillon, d'un magasin à poudre et d'un magasin d'artillerie. La gorge du fort, séparée du continent par un fossé sec, était fermée par une palissage et un pont-levis dont le bois fut acheté grâce à l'argent collecté par Monsieur de Trofagan, gouverneur des villes de Saint-Pol-de-Léon, de Roscoff et de l'Île de Batz (Archives du Génie. Places abandonnées : Roscoff)".
Quand Jacques Cambry vient à Roscoff un siècle plus tard, il se contente de remarquer, "d'après l'observation de la commune de Roscoff, qu'il serait à souhaiter qu'on changeât les pièces de trop faible calibre, placées sur les batteries", celle de Bloscon et celle du fort La Croix.
Juste Aimable Potin est déjà dit gardien de batterie, en 1865, quand sa femme accouche de leur fils Eugène, dans leur demeure du fort Bloscon.
La batterie est mentionnée dans les Archives du Génie jusqu'en 1870 puis est déclassée à une date qui nous est inconnue. Bâtiments et terrains militaires de l'ancien fort Bloscon sont vendus aux enchères le 15 février 1900 et la caserne est surélevée pour devenir maison particulière.
Juste Aimable Potin en a-t-il été le dernier gardien ? Né à Quillebeuf dans l'Eure, avait-il été muté à Roscoff comme militaire ou était-il un simple civil ?
Quelques mots gravés sur une tombe, des actes d'état-civil, nous permettent d'évoquer des vies passées.
Le cimetière du Vil, Mémoire de Roscoff, doit être préservé.
Dans la tombe 2G-10-06, qui risque bientôt de disparaître, est inhumé Juste Aimable Potin.
Qui était cet homme aux doux prénoms ?
La tombe est simple : une dalle de schiste ardoisier, surmontée d'une petite croix latine sur socle en kersanton.
| Sa famille a fait graver ces mots
ICI
REPOSE
Juste Aimable POTIN
Gardien
de batterie
au
fort Bloscon
époux
de dame Virginie
FARGEAS
décédé le 15 avril 1877
à
l’âge de 49 ans
|
La déclaration de décès est faite par Olivier Craignou, maître au cabotage et Alexandre Marcel, contrôleur d'armes en retraite, car en 1877, la batterie de Bloscon n'est déjà plus en service.
Extrait du plan des travaux approuvés par Vauban lui-même en 1694 |
L'ancien ensemble fortifié de la pointe de Bloscon avait repris du service sous Louis XIV.
"Construit en deux mois, le fort se composait d'une batterie engazonnée de 13 canons, d'un corps de garde avec mât de pavillon, d'un magasin à poudre et d'un magasin d'artillerie. La gorge du fort, séparée du continent par un fossé sec, était fermée par une palissage et un pont-levis dont le bois fut acheté grâce à l'argent collecté par Monsieur de Trofagan, gouverneur des villes de Saint-Pol-de-Léon, de Roscoff et de l'Île de Batz (Archives du Génie. Places abandonnées : Roscoff)".
Quand Jacques Cambry vient à Roscoff un siècle plus tard, il se contente de remarquer, "d'après l'observation de la commune de Roscoff, qu'il serait à souhaiter qu'on changeât les pièces de trop faible calibre, placées sur les batteries", celle de Bloscon et celle du fort La Croix.
Juste Aimable Potin est déjà dit gardien de batterie, en 1865, quand sa femme accouche de leur fils Eugène, dans leur demeure du fort Bloscon.
La batterie est mentionnée dans les Archives du Génie jusqu'en 1870 puis est déclassée à une date qui nous est inconnue. Bâtiments et terrains militaires de l'ancien fort Bloscon sont vendus aux enchères le 15 février 1900 et la caserne est surélevée pour devenir maison particulière.
Bloscon vers 1903 |
Juste Aimable Potin en a-t-il été le dernier gardien ? Né à Quillebeuf dans l'Eure, avait-il été muté à Roscoff comme militaire ou était-il un simple civil ?
Quelques mots gravés sur une tombe, des actes d'état-civil, nous permettent d'évoquer des vies passées.
Le cimetière du Vil, Mémoire de Roscoff, doit être préservé.
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