Le cimetière du Vil attire les
visiteurs. Certains nous disent qu’ils
visitent les cimetières de toutes les villes ou villages où ils séjournent, ils
demandent parfois si un homme ou une femme célèbre y est inhumé.
Ainsi Gilles et Marie Claude
DELETANG ont découvert par hasard le cimetière du Vil, non fléché en centre
ville, lors de la présence d’un membre du bureau. Ils ont évoqué, lors de la
visite guidée impromptue qui s’en est suivie, leurs découvertes des cimetières
du monde et nous ont adressé par messagerie le lien suivant du site qu’ils
consacrent aux cimetières :
Le cimetière est un lieu privilégié pour découvrir l’histoire locale, pour peu qu’un guide vous y aide.
Jeudi 2 juin, douze
adhérents de Racines et patrimoine de
Guilers, venus visiter Roscoff, ont souhaité se rendre en fin d’après-midi au
cimetière du Vil. Ils préparent actuellement un ouvrage sur « Les
Guilériens et la guerre 14-18 » et ont observé avec attention les bronzes
de Quillivic sur le monument aux Morts.
Dimanche 5 juin, l'association franco-britannique Hilda-Hilda's Voices accueillait Pénélope Jane Powel, venue de Cornouailles avec son mari. Le naufrage du steamer HILDA devant Saint-Malo dans la nuit du 18 au 19 novembre 1905 fit au moins 125 victimes, dont l'arrière-grand-père de Pénélope Jane Powel, Frederick Flower ainsi son frère William, tous les deux membres de l'équipage. 80 marchands d'oignons (le terme de Johnnies n'était pas encore en usage) ou plus, avaient embarqué à Southampton, après leur saison de colportage. 5 seulement en réchappèrent dont le Roscovite Olivier Caroff.
Après une visite au cimetière de
Cléder, la descendante du naufragé anglais
est venue se recueillir auprès des tombes des sept marchands d’oignons
roscovites dont les corps ont été retrouvés et du monument commémoratif. Est également
venue Andrée Calarnou, 80 ans, petite-fille et nièce de naufragés, dont l’arrière-grand-mère
était morte d’une crise cardiaque en apprenant la nouvelle de tant de morts de
la compagnie Calarnou.
Nous constatons malheureusement
le manque d’entretien des parties communes. En mars des caveaux vides ont été
remplis de terre mais avec la terre sont arrivées des herbes folles, pour ne
pas dire des mauvaises herbes, qui prolifèrent.
Par respect pour le millier de morts qui y reposent encore,
par respect
pour nos visiteurs,
le cimetière du Vil mérite d’être mieux entretenu !
le cimetière du Vil mérite d’être mieux entretenu !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire