mercredi 8 juin 2016

Visites du cimetière du Vil, en juin

Le cimetière du Vil attire les visiteurs. Certains nous disent  qu’ils visitent les cimetières de toutes les villes ou villages où ils séjournent, ils demandent parfois si un homme ou une femme célèbre y est inhumé.

Ainsi Gilles et Marie Claude DELETANG ont découvert par hasard le cimetière du Vil, non fléché en centre ville, lors de la présence d’un membre du bureau. Ils ont évoqué, lors de la visite guidée impromptue qui s’en est suivie, leurs découvertes des cimetières du monde et nous ont adressé par messagerie le lien suivant du site qu’ils consacrent aux cimetières :

Le cimetière est un lieu privilégié pour découvrir l’histoire locale, pour peu qu’un guide vous y aide.

Jeudi 2 juin, douze adhérents de Racines et patrimoine de Guilers, venus visiter Roscoff, ont souhaité se rendre en fin d’après-midi au cimetière du Vil. Ils préparent actuellement un ouvrage sur « Les Guilériens et la guerre 14-18 » et ont observé avec attention les bronzes de Quillivic sur le monument aux Morts.




Dimanche 5 juin, l'association franco-britannique Hilda-Hilda's Voices accueillait Pénélope Jane Powel, venue de Cornouailles avec son mari. Le naufrage du steamer HILDA devant Saint-Malo dans la nuit du 18 au 19 novembre 1905 fit au moins 125 victimes, dont l'arrière-grand-père de Pénélope Jane Powel, Frederick Flower ainsi son frère William, tous les deux membres de l'équipage. 80 marchands d'oignons (le terme de Johnnies n'était pas encore en usage) ou plus, avaient embarqué à Southampton, après leur saison de colportage. 5 seulement en réchappèrent dont le Roscovite Olivier Caroff.
 
Après une visite au cimetière de Cléder,  la descendante du naufragé anglais est venue se recueillir auprès des tombes des sept marchands d’oignons roscovites dont les corps ont été retrouvés et du monument commémoratif. Est également venue Andrée Calarnou, 80 ans, petite-fille et nièce de naufragés, dont l’arrière-grand-mère était morte d’une crise cardiaque en apprenant la nouvelle de tant de morts de la compagnie Calarnou.


 
Nous constatons malheureusement le manque d’entretien des parties communes. En mars des caveaux vides ont été remplis de terre mais avec la terre sont arrivées des herbes folles, pour ne pas dire des mauvaises herbes, qui prolifèrent.
Par respect pour le millier de morts qui y reposent encore,
 par respect pour nos visiteurs,
le  cimetière du Vil mérite d’être mieux entretenu !