mercredi 13 mai 2015

Entretien Association / Municipalité du 16 avril 2015


A notre demande, M. Jacques Péden, Président et Mme Dany Guillou-Beuzit, Secrétaire Adjointe, ont été reçus en mairie le jeudi 16 avril 2015 par M. le Maire, M. Patrick Renault, assistés de M. Eric Hennebaux, Directeur Général des Services. L’échange s’est fait dans une ambiance cordiale et a permis de passer en revue les questions qui nous tenaient à cœur.
 En préambule, M. le Maire affirme que « le cimetière du Vil ne sera pas fermé, il y aura le monument aux morts, des tombes remarquables…».

Tout en regrettant qu’il ne soit plus possible d’y inhumer depuis fin 2014, Jacques Péden indique que l’association a entrepris d’inventorier les 300 tombes restantes (description des monuments, matériaux, inscriptions notamment pour les tombes anciennes pour lesquelles c’est un devoir de mémoire et de valorisation du patrimoine-
voir détail fiche).


En parallèle, l'établissement d’un plan précis est en cours avec l'emplacement des tombes restantes, en partant des registres des concessions accordées, documents consultables car relevant de la gestion des biens communaux.
Le plan ci-dessous communiqué par la mairie nous semble insuffisant. Nous souhaitons qu’un plan détaillé et affiché permette le repérage des tombes et que les indications des différents carrés soient matérialisées sur site. Une signalétique du cimetière du Vil nous semble également indispensable.








L'association souligne qu'il ne faut pas se précipiter pour enlever les tombes dont les concessions sont échues, surtout si elles sont encore en bon état, d'autant que le groupe de travail composé d'élus et de représentants de deux associations avec l'Architecte des Bâtiments de France ne s'est jamais réuni (il était chargé du repérage des tombes dites "remarquables".
La mairie nous a communiqué une liste de dix tombes qui doivent être prochainement enlevées ; sur cette liste, deux ne peuvent l'être avant plusieurs mois et une tombe d'enfant nous semble d'intérêt patrimonial.
    

Carré des enfants au nord du cimetière
La municipalité souhaite enlever des tombes en état d'abandon. L'Association rappelle que la procédure est définie par le Conseil d’Etat que les procès-verbaux doivent être affichés et demande à avoir accès au registre de ces procès-verbaux (Legifrance-Article L2223-18 du CGCT)
 Le devenir des monuments et ornements abandonnés a été abordé ; en effet, plusieurs crucifix se retrouvent parfois sur une même tombe. Des plaques abandonnées mentionnant des « Morts pour la France » dont les tombes ont disparu pourraient être réunies sur un mur du souvenir.


Enfin, un échange s’est établi sur l’intérêt historique et patrimonial du cimetière, à partir d’exemples concrets.

C’est un cimetière marin par sa position avec de nombreuses tombes à conserver, reflet de notre histoire et de l’art funéraire depuis sa création
(tombes d’enfants ou tombe orthodoxe des Karsakoff parmi nombre d’autres).


Les visites guidées organisées par l’association permettent à tout un chacun de redécouvrir le cimetière du Vil et l’histoire de notre ville à travers les siècles.
L’association a rappelé que les bronzes de QUILLIVIC sur le monument aux morts étaient corrodés et nécessiteraient un entretien. La municipalité a souligné que cet entretien pouvait provoquer plus de dégâts que de bien mais va se renseigner.
Pour terminer, elle a évoqué le parcours d’interprétation du cimetière de Rennes nord ; ce type d'initiative pourrait être un atout pour notre petite cité de caractère.

Nous gardons l’espoir que l’inhumation au cimetière du Vil, ce havre de paix, soit à nouveau possible dans les années futures ; une délibération municipale peut à tout moment être prise pour une (ré)ouverture et nous souhaitons poursuivre les échanges avec la mairie.





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